Attendre un bébé est un parcours parsemé de joie, d'appréhension, de grands bonheurs et de nombreuses questions. La première de celles-ci concerne bien souvent les moyens de se préparer à la naissance.
Prises de sang, visite régulière chez un gynécologue, séances d'information de l'O.N.E, kinésithérapie, yoga, préparation en piscine, haptonomie, sophrologie,... Bien des méthodes existent, parmi lesquelles les futurs parents ont parfois du mal à faire un choix.
Que "doit-on" faire ? Que "faut-il" faire pour "bien" accoucher ?
Au printemps 1997, j'appris que j'étais enceinte, pour la première fois. Moi non plus, je n'avais pas beaucoup d'idées de ce que je devais faire pendant ma grossesse. Une analyse de sang, et puis voir un gynécologue tous les mois me semblaient les seuls "passages obligés".
Malheureusement, mes différents contacts avec le monde médical me frustrèrent énormément.
De longues attentes, des examens de routine, pour m'entendre dire que tout allait bien, ce que je sentais parfaitement en moi, et très peu de temps pour dialoguer, pour parler de cette formidable aventure que je vivais.
Mon désarroi face au suivi médical de ma grossesse s'accompagnait de nombreuses interrogations : comment se fait-il qu'aux Pays-Bas, à quelques kilomètres de chez nous, les gynécologues soient réservés aux grossesses "à problème" et que tant d'accouchements se fassent à la maison ? En Belgique, est-on "obligé" de consulter un spécialiste tous les mois ? Doit-on réellement faire trois échographies (le bébé ne semble pas aimer cela du tout, à en juger par ses coups de pieds) ?
Parallèlement à ce suivi médical périodique, je tentai de m'y retrouver parmi les différentes filières d'information et de préparation à l'accouchement. Et un beau jour .

Une préparation affective à l'accouchement
Les séances suivantes se passent dans cette merveilleuse ambiance de complicité et de confiance. Sans presque le remarquer, nous approfondissons des sujets comme la douleur, la visualisation du déroulement de l'accouchement, les jeux et la communication avec le bébé, et toujours, le dialogue et la tendresse envers lui.Au second rendez-vous, une nouvelle surprise : la sage-femme se met à "parler" à notre bébé, avec ses mains et il lui répond en bougeant ! C'est la toute première fois que quelqu'un a considéré ce petit être comme vivant, comme un bébé, et non comme un objet à surveiller et à analyser. Nous sommes émus aux larmes : elle semble déjà l'aimer !